Déjà
le projet d'art-elier d'écrivure commençait bien comme Zazie
z'aurait dit :
« Merdre
alors ! Me faire ça t'a moi ! Z'étaient en grève, trop polis pour
z'être honnêtes, Ces-trop-polis-teints !
Métro-politain.
Mon cul ! »
Cauz'
à un accident de la vie dans la circulation des z'auto-pas-mobiles.
Fallait
donc se taper tout z'à pattes, moi qui suis plutôt rouleur z'à
côté des mécaniques.
Z'avaient
commencé par barder de fer la station « Lézard-l'oie ».
Z'en
plus, le temps s'était mis z'à la pluie.
«
Métro, météo, mon cul» dirait Zazie.
The
parlement brillait d'absences, des minist' en vacances,
laissant
là les compromis z'à la Belge, que le monde entier nous z'envie.
Z'à
la rue Royale les zendarmes z'avaient sorti les cheveux qui frizent.
Ces
bêtes qui piquent dont les Fritz avaient lancé la mode lorsqu'ils
avaient choisi de venir en villégiature chez nous en 14 et en 40.
Ces
bébêtes importées d'Alleumagne qui comme leurs gentils toutous
donnent froid dans le dos et chaud z'au coeur des gendarmes (ceux
qui en ont...C'est assez rare mais ça z'existe à ce qu'il
paraît...)
Mais
ceci est un autre début de débat.
C'est
t'alors que Tonton z'Henry voyant nos z'hésitations nous a dit
« Descendez par la rue Fossé t'aux loups ».
Alors
z'on a pas eu peur et z'on y est allé, de ce
pas.
Mais
z'au fossé là, point de loups ! Ceux de la finance ayant déja
mangé tout l'été, sont partis t'ailleurs (en Grèce ?) festoyer.
On
passe à De Brouckère.
Mais
qu'on-t-il fait de ta mouquère ?
Celle
qui z'au milieu d'la place,
D'un
zizi-gantesque ornait l'espace ?
Qui
de ses multiples jets , fécondait l'air-spicace.
« Fontaine
Mon cul »...
On
s'débine pas on va vers la rue du Canal mais z'il est t'asek car à
part ce qui tombe du ciel on y voit aussi peu d'eau que dans le
pastis de mon tonton de Tarascon.
J'en
étais là de mes réflexions, que Tonton z'Henry, lui, fait mine de
découvrir par zazard sur le trottoir…Une copine: Denise.
Zazie
aurait dit : "qu'y avait surement anguille sous cloche entre ces
2 là".
Mais
bon, on l'adopte comme notre tantine à tous, et comme elle n'a rien
de mieux z'a faire, nous z'emmène sur les pas de sa d'jeunesse.
Mais
z'arrivé place Sainte Catherine, Lafontaine nous voilà !
Aurait
dit un grand poéticien, qui t'à Bruxelles ne vint point,
Mais
z'à Paris...Oh que oui.
C'est
sans doute pour combler cette absence qu' Duras, (la Marguerite);
«
Tu rases mon c... » aurait dit Zazie;
Marguerite,
z'étais aussi venue s'échouer là-sse,
entre
« Bronx, calices et tristes bégonias.
Pôvre
Margriet, elle qui m'avait fait aimer les silences entre l'Hiroshima
de l'amour des mots.
Les
valses lentes et les moiteurs z'indiennes.
La
marine voguant de Gibraltar à Willebroeck.
Les
chevauchées fantastiques de Tarquinia à Uccle-Calvoet.
Puis
fatigué avec son amant ré-édité...
Elle
qui aimait pacifique, finir entre le Marché aux porcs et le square
des Blindés...
«
Blindé mon cul » dirait qui vous savez.
Margriet
t'es vraiment pas gâtée.
Z'avoir
une place, là z'où l'amour n'est que glace.
Mais
bonze z'on file, le train z'à Denise, là z'où le tram 9 faisait
Tchac-tchac, devant le funèbre marchand 'pompes qu 'elle nous
dit.
Z'épuis
z'on passe devant le Ptit Chapeau là z'où les z'hommes z'à képis
faizaient défiler les jeûnots mûrs pour la Patrie, la prochaine
boucherie, mondiale ou nationale.
Et
comme ils sont glands, et kc'est pas leurs enfants,
z'ont
jamais peur de faire les choses en grand.
On
franchit enfin notre Rubicong, comme dit mon Tonton Tartare de
Tarascong.
Et
nous voilà z'à Molenbeek.
L'impasse
de l'avenir à disparu ! y-a-t-i quelqu'un qui l'ait vu ?
« L'avenir
tonton, mon cul. »
Ne
reste que les traces, des pavés défoncés, comme les jeunes du
quartier.
Nous
voilà z'à La Mecque du couscous et du loukoum,
et
j'vous parl'pas du baklava, car c'est pas par là.
Je
me traînais de portes en porches, regardant, z'où commencèrent
coopératives ouvrières, usines et cinamas,
Maintenant
on ne trouve plus que babouches et burquas.
Mais
Molenbeek cette Venise, un peu folle,
pour
chavirer les coeurs, a d'autres gondoles,
J'allais
de plus en plus mouillé, car la pluie continuait à tomber suivant
Denise,
Qui
en souvenirs déroulait son enfance exquise.
Et
j' me posais t'une question:
Croisant
tous ces z'hommes nés la moustache à la main,
N'ont-ils
dû de leur mère chatouiller le sein ?
Mais
je m'écarte je m'envole
Je
ne sais où mes mots camisolent.
Cet
atelier avait 2 temps
L'oulipo
remplaçait Barthes
Déja
« Le moules-frites à Léon » perçait sous Richard Marthe.
Les
héritiers de Botul, déja , par maints émois
offraient
z'aux lecteurs rires et fracas.
Il
pleut il fait froid triste kasbah.
Plus
l'temps d'écrire.
Quant
au métro,
je
n'en dirai pas trop,
Zazie
qu'un gros mot.
Alors
stop j'arrête.
Je
ferme le stylo
Daniel
Z'oulipo,
Jour 1 10 Avril 2012 version 18 – 20 juin 2012
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