Déambuler
à enjambées irrégulières
Quand
irréguliers et multicolores les pavés affleurent
S'humidifier
sans pouvoir y faire
Comment
ignorer l'arrogance des frontons
Se
sentir perdue dans le méandre des rues toutes en chantier
Inventant
dans sa cervelle brumeuse des raccourcis invisibles
Passant
sur les larmes du garçonnet joufflu derrière sa fenêtre
Sentir
le crachin transpercer jusqu'à la moelle
Réalisant
qu'un grand immeuble moche a remplacé l'hippodrome d'hiver où Elvis
a chanté
Ne
pas de retrouver dans cet urbanisme de bric et de broc
en
traversant les passages piétons, ne même pas jeter un œil sur les
côtés
Imagine.
Déambuler à enjambées irrégulières, sur d'irréguliers et
multicolores pavés, ils affleurent. S'humidifier sans pouvoir y
faire. Comment ignorer l'arrogance des frontons ? Se sentir perdue
dans de méandreuses rues toutes en chantier. Inventant dans ma
cervelle brumeuses des raccourcis invisibles. Passant sur les larmes
du garçonnet joufflu derrière sa fenêtre. Sentir le crachin
transpercer jusqu'à la moelle. Réalisant qu'un grand immeuble moche
a remplacé l'hippodrome d'hiver où Elvis a chanté. Ne pas de
retrouver dans cet urbanisme de bric et de broc, en traversant les
passages piétons ne même pas jeter un œil sur les cotés, passant
à tort et à travers 807 gouttes et même tes larmes... Et alors ?
La pluie. Cependant... Pourquoi pas ? Bien que.
Camille
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